Solstys. ◮ I will try to fix you.

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Bring me to life.

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Nom. ▷ Rhodes. Prénom. ▷ Solstys. Âge. ▷ Vingt-sept ans. Date et lieu de naissance. ▷ Née le sept juin 1984, à Bryan. Traits de caractère. ▷ Altruiste, cultivée, charismatique, persévérante, amusante, naïve, extravagante, rancunière, maladroite, utopiste. Groupe. ▷ Happy ending.

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They'll never know.

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Solstys est accro au café. (Sa préférence va pour le café au lait, le café crème ou le café noir, serré.) ▽ Elle aime regarder Srubs, qui est sa série préférée, dans toutes les langues, en version sous-titrée ou non. ▽ Elle a la sainte-horreur, et en profite pour se moquer, des produits cosmétiques bon marché. (Elle a peur de tomber sur un produit périmé, sans hygiène ou dont la conception a été bâclée.) ▽ La jeune femme roule en Clio, à laquelle elle trouve un certain confort et une simplicité sans égale. (Elle a choisi la couleur turquoise pour relever le plaisir de la conduire, le plaisir d'afficher son plaisir.) ▽ Elle a une aisance à mentir remarquable. (C'est son goût pour le mystère qui la pousse à agir de la sorte.) ▽ La demoiselle a des projets de mariage avec son petit ami, seulement, ils attendent le bon moment pour avoir le droit à un mariage parfait, identique à celui des plus grandes personnalités. (Ils n'ont pas de revenus suffisants pour payer ce dont ils désirent.) ▽ Passionnée d'endurance, elle ne rêve pas pour autant de compétition, ni du marathon, se contentant de sortir et d'aller courir au petit jour. ▽ Elle a également une grande sensibilité artistique, au niveau de la peinture sur verre notemment. (Il lui est arrivé une fois d'exposer dans une petite galerie d'art.) ▽ Solstys n'arrive pas à se voir mère, par peur de ne pas correspondre, de ne pas être à la hauteur des attentes de son, ou ses enfants. ▽ Elle a la religion ancrée en elle, se rend à la messe tous les dimanches et se porte volontaire à chaque occasion. C'est d'ailleurs à travers son métier de nègre littéraire que l'on peut voir implicitement son dévouement. Mais la chaîne qu'elle porte autour de son cou, par-dessous le pendentif où il y a la photographie de son petit ami, marque, cette fois-ci clairement, sa croyance.

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You're gonna go far, kid.

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Un jour, mon esprit s'illuminera. J'ai vingt-sept ans.
Je suis navrée, désolée, honteuse, j'ai pourtant essayé, je vous assure. Je sanglotais, fermais la fenêtre de mon ordinateur et éteignis ce dernier en prenant soin de le ranger dans la table basse, qui se trouvait dans l'autre pièce. Je restais pendue au téléphone et écoutais, intriguée par les mots que la voix grave, au bout du fil, prononçait. Je peux vous donner la carte de visite d'un confrère, si vous y tenez, dis-je en me levant de la chaise sur laquelle je m'étais reposée et en sortant le dîner du four. Solstys, ne soyez pas idiote, est-ce que vous pouvez me déposer le texte sur mon bureau demain à la première heure ? Je posais le plat sur la table, il dégageait un délicieux parfum et la vapeur se répandait dans la petite maison. Je le couvrais d'une serviette de vaisselle et fermais le four. Je cherchais mes mots pour ne pas laisser la conversation en plan et je répondis timidement. Je vais essayer, pour vous. Une larme perla sur ma maigre joue, me rappelant de ce jour où c'était ma mère qui m'avait dit ça.
Quand l'hiver, un jour, laissera place à l'été. J'ai dix-sept ans.
Comment as-tu osé, Sol ? me questionna ma meilleure amie. Mais il m'était impossible de trouver une réponse. Elle ne pouvait pas savoir parce que je ne savais pas moi-même comment j'avais pu oser. C'était son petit ami avec qui elle était depuis déjà le début du collège. En même temps, si je ne lui fournissais pas une réponse potable, elle brisera notre amitié à tout jamais et ce sera plus dur encore. Je cherchais mes mots. Rejeter la faute sur lui ou prendre tout sur moi. Je souriais néanmois et hochais la tête, dénouant mes doigts. C'est du passé, d'accord ? dis-je en ayant un rire brièvement ravalé. Seulement, j'étais loin de me douter que son rire à elle, était amer et que j'allais perdre cet être qui m'était cher.
Dans son domaine, heureuse, le quittant. J'ai treize ans.
Ma fille, on a pris une décision, m'annonça ma mère à la fois neutre et ravie. Je ne pus m'empêcher d'avoir peur, mon regard se reportant sur mon père, puis sur elle, ma mère, mon regard se reportant sur eux, mes parents que j'aimais vraiment. Ma tête bouillonnait de questions, la paniaque m'envahissait : je craignais ce qu'il y avait de plus pire. Qu'est-ce qu'il y a, hein, vous allez me le dire ? Ils soupirèrent, ce fut vingt secondes presqu'infinies, épouvantables. Et ce fut mon père qui s'adressa à moi. Alors, voilà. Tu as treize ans et bientôt, tu ne voudras plus de nous, on le sait, on est passé par là nous aussi. On part en vacances ma chérie, en France, à Saint-Tropez, on décolle, on lève les voiles. Je n'avais même pas écouté la fin de sa phrase que je lui avais sauté au cou. Mon dieu, c'est géant, à qui je dois cette idée de génie encore ! Vous êtes chiants avec votre suspens, j'ai cru que mamie était morte, dis-je en répandant ma joie, j'avais presqu'envie d'appeler ma grand-mère pour lui raconter la blague. Ma mère passa une main dans mes cheveux, puis la posa sur mon épaule. Oh, enfin, quelle idée, tu sais bien que mamie est la plus robuste des mamies, elle tient la forme, regarde, elle nous a appelés ce matin avant d'aller courir. Mes parents rièrent puis s'embrassèrent. Ces vacances s'annonçaient grandioses et, surtout, pleines d'expériences.
Il apprend tellement bien. J'ai neuf ans.
Monsieur, est-ce que je peux essayer ? demandais-je toute excitée à l'idée de passer au tableau. Il me fit un grand geste d'adulte, il avait un visage radieux. Je faillis l'appeler papa mais je me ressaisis, je fonçai au tableau. J'étais amoureuse. Amoureuse de son cours. Il me regarda faire mais déjà je me retournai vers lui. Tu vas devenir mon assistante, si t'es aussi rapide, juste et précise, s'exclama t-il gaiement. Je ne dis rien et retournai à ma place, gênée vis-à-vis de mes camarades.
La fin du début. J'ai six ans.
J'abandonne, tu es plus douée que moi, me lança ma mère tapant dans mes mains et en me faisant sauter en l'air. Je grimaçais quand elle me fit des chatouilles, alors elle me reposa sur le canapé et je repliais mes genoux tout contre moi. Elle s'accroupit par terre et me sourit. Maman ? J'étais en pleine réflexion sur la façon dont je tournerais ma phrase. Oui ? Enfin, d'un souffle assuré, je demandai. Est-ce que tu pourras me poser ton dessin sur mon bureau demain pour quand je rentrerais de l'école ? Je me souvins qu'elle m'avait adressée un sourire complice et m'avait glissée un bisou sur ma joue. Puis, d'un ton calme, elle m'avait servie sa réponse. Je vais essayer, pour toi.

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I'm in here.

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Pseudonyme. ▷ Britishbuckles. Avatar. ▷ Kirsten Dunst. Commentaires. ▷ C'est magnifique.