S&M ◮ (terminée.)

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bring me to life

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NOM(S) ▷ TUNSTALL, celui de sa mère. Elle préférait ne pas trainer le nom de son père, grand mafieux. PRENOM(S) ▷ ZOOEY. Qui se trouve être son seul et unique prénom. Ceci dit, la plupart des gens qu'elle cotoie l'appellent peanut. AGE ▷ VINGT-QUATRE ANS. Et toutes ses dents, ou presque. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ▷ LE TREIZE MAI, NEW-YORK. dans une petite clinique près du bronx. TRAITS DE CARACTÈRE ▷ CONFIANTE – DEBROUILLARDE – PATIENTE – RUSEE – GARCON MANQUE – VULGAIRE – HYPOCRITE – VIOLENTE GROUPE ▷ POISON & WINE.

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they'll never know

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Zooey a vécu avec sa mère ▷ Elle est entrée dans un gang à l’âge de quatorze ans ▷ Elle a très vite grimpée les échelons et grâce à la réputation de son père, elle a monté son propre groupe ▷ Elle vend principalement de la marijuana ▷ Elle faisait partie d’un crew ▷ Déteste les robes et talons aiguilles ▷ Jure à longueur de temps ▷ Est très autoritaire ▷ N’a jamais travaillé ▷ Etait un désastre ambulant à l’école, son principal avait même mit le numéro de sa mère en favoris ▷ Elle ne se drogue pas ▷ Vient d’arriver au Texas et se sent un peu perdue ▷ Ne regrette pas d’avoir tué cet homme mais fait souvent des cauchemars à ce propos ▷ Lit beaucoup ▷ Ne regarde que très peu la télévision ▷ N’a plus de contact avec sa mère depuis longtemps ▷ Enfant turbulent, elle a de nombreuses cicatrices qui le prouve ▷ Elle n’a confiance en personne, encore moins la police.

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you're gonna go far, kid

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« Qu’est ce que tu veux ? » Zooey se leva de son fauteuil et se redressa pour faire face à l’inconnu. Dans son dos, la pression de son revolver la rassurait, bien qu’elle sache qu’elle n’aurait pas à lever le petit doigt s’il tentait quoi que ce soit envers elle. « Une alliance. » Zooey secoua la tête et avança vers lui, ne le quittant pas du regard. S’accroupissant devant lui et par des gestes qui suintaient l’habitude, elle le fouilla et récupéra le pistolet qu’il avait à la hanche. « DEA. » Glenn venait de passer la porte du hangar avec un gilet de la dea qu’il avait probablement trouvé dans la voiture du type. « Je ne vois pas pourquoi je conclurai un deal avec la dea, j’ai rien à voir avec tout ça moi. » Un sourire en coin apparait sur les lèvres du flic et Zooey comprend qu’elle est foutue. Pourtant tout était clean, elle n’a jamais dérapée, pas une fois. Elle se déplace rarement en personne et confie ses sales besognes aux subalternes. Le job de rêve en soit, même si elle ne pouvait décemment avouer à sa mère qu’elle dealer. Son père aurait été fier, sans l’ombre d’un doute, mais ils avaient depuis longtemps convenu qu’il était préférable pour la sécurité de la brune qu’ils ne soient pas en contact. « Je veux cinquante pour cent, Peanut. » Il ne savait peut-être pas quel était son vrai nom mais cela lui suffisait, elle était connue partout pour son traffic sous le nom de Peanut, la petite bourge aussi. Simplement parce que l’on a des manières on est immédiatement catalogué comme bourge. « Un flic pourri, il ne manquait plus que ça. Je te conseille de très vite dégager, je ne sais pas de quoi tu parles. » Elle lui tourne le dos et s’apprête à quitter la pièce. « Tu te souviens surement où est la porte. » Sans qu’elle ne l’ait vu venir, il l’avait suivi et attrapa violemment son bras pour la retourner. Dans la seconde qui suivit, les quatre personnes présentes dans le hangar dégainèrent leur flingue, Zooey eut la bonté d’esprit de ne pas faire de même. « Les prix viennent juste d’augmenter, je veux soixante-cinq pourcent, Zooey. » La jeune femme resta de marbre mais son esprit s’agitait vivement. Elle ne pouvait lui donner autant, cela reviendrait à mettre la clé sous la porte. Le tuer ici serait stupide et elle ne désirait certainement pas finir en prison. Faire appel à son père pour qu’il règle tout ça était comme se déclarer incompétente, ce qu’elle était loin d’être. Il ne restait plus qu’une seule solution, et si ça la répugnait, il n’y avait vraiment pas d’autre choix. « Trente et tu disposes de mon corps quand tu le désireras. » Il fait mine d’y réfléchir mais Zooey sait que c’est gagné d’avance.

« Tu es si belle. » Zooey esquisse un sourire et s’assoit sur le bord du lit, entièrement nue. Le doigt qu’il passe le long de ses côtes la chatouille mais elle ne dit rien, se contente de respirer aussi calmement que possible. « Tu t’en vas déjà ? » Cela faisait une éternité pour elle qui n’avait qu’une envie, partir depuis qu’elle avait mit les pieds dans cette chambre. Elle aurait pu essayer de s’attacher à lui, de le croire lorsqu’il disait qu’il ne la dénoncerait jamais, qu’il comprenait pourquoi elle faisait ça, qu’ils faisaient une bonne équipe mais elle n’oubliait pas ce qu’il était. En réalité, c’était avant tout un flic. Et un pourri en plus, il n’y a pas pire. « J’ai un truc à faire. » Son pouls s’accéléra légèrement mais sa voix resta posée, amicale. Elle se baissa pour attraper ses sous vêtements et les enfila rapidement. Une fois debout, elle récupéra son jean et son débardeur et les passa tout aussi vite. Elle ne le regardait pas mais savait qu’il la dévorait des yeux. Ce petit manège durait depuis déjà des mois. Ils allaient de motels miteux en motels miteux, baiser partout où il le désirait et il la laissait tranquille. Pour le moment, tout se passait bien mais elle était au bord du gouffre. Il lui fallait des heures pour s’en remettre, elle arrivait à peine à se regarder dans un miroir. « J’aimerai dire que je suis désolé, mais ce n’est pas le cas. » Son sac à l’épaule, elle se tourna vers lui et son visage se décomposa immédiatement. Dans les mains de Zooey se trouvait un 9 mm, son 9 mm qu’il avait enlevé avant de se déshabiller. « Zooey, qu’est ce que tu fais ? » Il avait peur, elle pouvait le dire, le lire sur son visage. « On récolte ce que l’on sème. » Et elle appuya sur la gachette. Ce n’était pas un silencieux mais elle n’entendit pas réellement le bruit, comme dans un état second. C’était la première fois qu’elle tuait un homme, la toute première fois. Et c’était un flic. Il fallait qu’elle sorte de là. Elle essuya la crosse de l’arme avec le drap, la jeta sur le lit, jeta un dernier coup d’œil au corps nu du flic et quitta la chambre en courant. Une fois dans sa voiture, elle démarra au quart de tour et roula sans s’arrêter durant des heures. Lorsqu’enfin elle reprit ses esprits, elle se gara dans une station service, composa le numéro d’urgence de son père et lui expliqua la situation. « Bryan, tu dois aller là bas. Cherche Russel, tu seras bien là bas. »

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i'm in here

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