wherever you will go, (ilyès).

001. N'aime pas qu'on lui donne des surnoms, mais à l'armée on l'appelait l'ourson. D'un côté n'a jamais su pourquoi 002. Appelle les autres par leur nom de famille 003. Très proche de sa grand-mère qu'il considère comme sa mère 004. Son animal préféré est le canard 005. Celui qu'il aime le moins est l'être humain 005. A une sœur de deux ans de moins que lui et avait un petit frère de cinq ans de moins 006. Sa mère, arabe, était énormément qualifiée dans l'informatique mais personne n'a jamais voulu d'elle et n'a jamais travaillé 007. Son père lui travaillait à l'usine, il est mort quand Ilyès avait quatorze ans, par des problèmes de respirations à cause des mauvaises conditions 008. Pour payer de quoi nourrir sa famille, il c'est engagé après le collège à l'armée 009. déteste les produits de beauté 010. ne rêve pas spécialement de fonder une famille contrairement à ses frères d'armes 011. Cela se voit facilement quand il est gêné ou s'ennuie 012. Déteste aller au cinéma mais fait des efforts 013. Adore les livres moralistes 014. Est très bon en combat corps à corps 015. N'y comprend rien en politique 016. N'a jamais fait de grève 017. Mange très peu 018. Ronfle légèrement 019. Se craque souvent les articulations se qui a le don d'agacer les gens autour de lui 020. Aime bien se promener de temps en temps dans les parcs 021. En a marre de ses régulières visites 022. Parle l'anglais, l'arabe et a des connaissances russes 023. fume comme un pompier

(TITRE UN) « Ilyès ? Tu étais où ? » demanda la mère du jeune homme tout en continuant à faire sa vaisselle. « Qu’est-ce que t’en as à foutre ? » la femme rumine, on entend la télévision tournée mais personne ne la regarde alors il décide de l’éteindre. « D’abord tu me réponds. » Il passe sa main dans ses cheveux en soupirant bruyamment et prend une pomme à moitié foutue mais qu’il mange tout de même parce qu’il a faim, énormément faim. « Ok. » et Ilyès monte sans répondre à sa génitrice qui ne cherche pas pour autant en savoir plus. Depuis la mort de Monsieur Carmicheal, cette dernière lui laisse tout faire, si bien qu’il est devenu un petit con tout à fait merdeux. C’est les vacances, ainsi, il ne va pas à son école militaire et en est bien content. La vie quotidienne là-bas est si stricte qu’il n’y trouve plus aucun plaisir, mais il sait qu’il pourra gagner énormément en travaillant en temps que militaire alors il sert les dents et se fait passer pour le pire soumis qui existe au monde. Quand il débarque dans sa chambre, Perrine est encore en train de dormir, paisiblement sur son lit. Cette image lui fait arqure un sourire et se s’installe sur une chaise qu’il tourne de façon à la regarder. Allumant un joint, chaque bouffée lui paraisse de plus en plus pure. Il souffrait de la relation qu’il entretenait avec celle-ci, mais là encore, il ne laissait rien paraître faisant mine que ça ne le touchait pas. Perrine Watson est âgée de quinze ans, lui de dix-huit. Elle est belle, insouciante, naïve et cultivée. Cependant, cette dernière gâche sa vie à cause de la drogue qu’elle prend et cette attitude déplaît au garçon qui ne comprend pas son comportement. Elle a tout pour réussir, en a les capacités et les brise pour des merdes ? Lui, il peut dire merci à son emploi qui lui interdit de toucher à la drogue et finalement d’en être indépendant. Mais, de façon à pouvoir être avec elle, à ses côtés. Il la suit. Se drogue avec elle. Parfois, Ilyès a l’impression qu’elle se fout de sa gueule mais ce n’est pas le cas. Elle ne sait juste par comment s’y prendre, comment lui faire comprendre qu’elle est amoureuse de lui et qu’elle ne veut pas le voir partir en service militaire. Elle veut le savoir à ses côtés, constamment, près à la protéger elle et pas d’autres personnes. Mais ça, ni l’un ni l’autre ne sauront réaliser le souhait de l’autre. Quand il finit sa clope il l’écrase sur son bureau à côté et rejoins cette dernière sur le lit en la serrant dans ses bras et embrassant son cou.

(TITRE DEUX) Ses mains dans les poches, il regarda une nouvelle fois la tombe grisée de son frère. Chaque jour, il s’en rongeait les ongles et espérait qu’il renaisse, revienne sur cette terre comme si de rien ne c’était passé même s’il le détesterait. Juste qu’il soit vivant lui ferait le plus grand bien du monde. Mais il ne l’est pas. Il est mord, définitivement et rien ni personne ne peut le faire revivre au détriment du bonheur d’Ilyès. L’homme venait d’être muté au Texas, en Amérique et celui-ci avait accepté de façon à pouvoir fuir son passé bien qu’incurable. Perrine avait commencé des études d’infirmières mais il s’en fichait. Elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait, il n’en avait plus envie. Plus envie de se battre pour elle après ce qu’elle lui avait fait. Son poing se serra et il regarda des deux côtés avant de décider de partir d’ici. Son vol était prévu dans deux heures, il avait largement le temps, même en roulant doucement avec les bouchons. Mais quand il arriva devant sa voiture il y vit sa sœur. Deuxième soupire. « Arrête tes conneries qu’est-ce que tu fous là Dounia ? » elle eut un sourire légèrement niais et sa réponse parut comme une évidence. « Bah je viens avec toi, voyons. » Elle leva sa main et on y vit deux billets d’avion. Celui d’Ilyès et celui de Dounia. Fatigué de combattre les autres il la laisse monter dans le côté passager ne réalisant pas toutes les emmerdes que ça allait lui tomber dessus en l’accompagnant. Mais, même s'il ne le disait pas. Au fond, il avait besoin d'elle, de quelqu'un sur qui se reposer. Quelqu'un qui le comprenne sans avoir besoin de le faire parler.

(TITRE TROIS) Les yeux d’Ilyès se rouvrir légèrement et quand il vit le jeune corps de Luffy, sa seul réaction fut de sourire. Bêtement, comme un con, mais le fait qu’il soit là à ses côtés lui faisait du bien. Il ne ressentait dès lors plus le mal qu’il avait au bras fait lors d’une de ses irruptions au Dakar en Afrique. Sacrés Africains ! Ils les détestaient d’ailleurs, plus que tout au monde, et leur trouvait toujours quelque chose en eux à détester. C’était comme ça. Luffy, il l’a rencontré grâce à sa sœur Dounia, professeur à la fac. Luffy ayant besoin de soutien, Dounia l’emmena une fois à la maison mais devant s’absenter elle laissa les deux hommes ensemble. Ils eurent quelques conversations, courtes, mais ils se parlèrent un peu et se fut bien suffisant car quelques minutes plus tard ils finirent dans le lit du militaire. Bien qu’ils ne soient gays ni l’un ni l’autre, ils ont eu cette envie, cette envie qu’ils n’avaient jamais eu auparavant et c’était magique. Pour Ilyès en tout cas. Oui, il se qualifiait plus comme Luffysexuel que par bisexuel. Caressant le garçon d’une vingtaine de piges il se demanda si la présence de ce dernier devrait vraiment avoir lieu. Mais il le laissait dormir paisiblement et penser aux problèmes après. D’ici quelques semaines peut-être qu’il réfléchirait un peu mieux à la relation qu’ils entretiennent mais pour le moment, il n’en éprouve pas le besoin. De toute évidence, il n’avait vraiment sentit le besoin de comprendre, de s’expliquer avec les gens. Il décide, seul, peu importe l’avis des autres. Ce n’est pas Luffy qui va sauter cette règle.