▷ ANGELS ON THE MOON.

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bring me to life

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NOM(S) ▷ buckley. PRENOM(S) ▷ roxane alexandra marion. AGE ▷ vingt-cinq ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ▷ née le trois septembre à bryan, texas. TRAITS DE CARACTERE ▷ ici. GROUPE ▷ poison & wine.

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they'll never know

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la partie libre de la présentation. du moins, en partie. la seule condition, c'est qu'il faut ici développer plusieurs points sur votre personnage (caractère, manies...) afin que les autres puissent mieux le cerner. évoquez les choses qui n'ont pas leur place dans l'écriture de votre histoire.

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i'm in here

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PSEUDO ▷ dead hearts. AVATAR ▷ kristen stewart. COMMENTAIRES ▷ dédicace à moi-même. je m'aime.

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« Toutes mes condoléances. » Ce fut la poignée de main de trop. D'un coup, elle tourna le dos à tous ces gens qui étaient venus pour l'enterrement de son beau-père et elle s'éloigna de cette scène. Il venait tout juste d'être enterré, et elle n'avait qu'une hâte, se tirer d'ici. Ces gens ne comprenaient pas qu'elle n'en avait rien à faire ? Elle ne viendrait jamais mettre un pied dans ce cimetière pour se recueillir sur sa tombe. Après quelques minutes de marche, elle se retrouva devant la tombe de sa mère. A sa mort, lorsqu'elle avait douze ans, son beau-père avait veillé sur elle. Du moins, il était censé le faire. Elle se baissa et posa une main sur la pierre tombale, les larmes coulant sur ses joues. Elle lui manquait tellement. « Roxane ! » La voix de Fauve, sa meilleure amie, s'éleva dans le silence mortuaire, et elle releva la tête pour la voir accourir vers elle. « J'étais inquiète, tu es partie sans prévenir. Ca va ? » demanda-t-elle finalement en voyant son visage ravagé par les larmes. D'un revers de la main, elle les essuya. « Oui, ça va. Je ne pouvais juste pas rester, à recevoir les condoléances de tous ces gens que je ne connais pas. » Fauve laissa tomber sa tête sur le côté, comme si elle réfléchissait à ses paroles. Elle ne la croyait pas, et pour cause ; elle était sa meilleure amie, et elle savait très bien lorsqu'elle n'était pas sincère. « Bon, d'accord, ce n'est pas la seule raison. J'ai déjà fait un effort pour venir, tu vas pas me juger d'être partie. Tu sais ce qu'il m'a fait, d'accord ? Il a abusé de moi pendant quatre ans. Je n'étais qu'une enfant, et il m'a volé mon innocence. » Se rappeler son enfance la mettait toujours dans des états pas possible. Les larmes refirent surface, et Fauve se dirigea vers Roxane afin de la prendre dans ses bras. Elles restèrent ainsi pendant quelques minutes, avant que Fauve ne se relève. « Allez, viens, je te ramène chez toi. » Elles s'éloignèrent du cimetière ensemble, dans les bras l'une de l'autre, souhaitant mettre cet épisode derrière elles.

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« Roxane ?! » La voix de Melissa, une interne ayant le même résident que Roxane - Maxime -, la fit revenir sur terre, surtout lorsqu'elle agita une main devant ses yeux. Elle posa son regard sur elle, ne comprenant pas. « T'es dans la lune, aujourd'hui. » Elle fronça les sourcils et baissa la tête avant de la relever discrètement vers la direction qu'elle fixait depuis tout à l'heure. Maxime, son résident qui se trouvait être également son ex, discutait allègrement avec une infirmière. Elle n'était interne dans cet hôpital que depuis quelques jours, mais les rumeurs circulaient comme quoi il était un coureur de jupons. J'avais fais ma vie sans lui depuis deux ans, mais je n'aimais pas savoir cela. Je croyais l'avoir oublié, je croyais l'avoir mis dans mon passé et être passé à autre chose. Pourtant, en le revoyant lors de mon premier jour d'internat, j'étais immédiatement retombée amoureuse de lui. « Bon, Mulligan, tu es en pédiatrie, Boyld, tu es en cardiologie, et Buckley, tu viens avec moi. » annonça Maxime lorsqu'il revint vers le petit groupe que ses internes formait. Tandis que les autres s'éparpillèrent pour vaquer à leurs occupations, Roxane releva les yeux vers celui qui avait tant fait battre son coeur. « Pourquoi tu m'as prise ? » demanda-t-elle, son pouls s'accélérant. Il la regarda quelques secondes avant de hausser les épaules nonchalamment. « Et pourquoi pas ? » dit-il d'une voix totalement indifférente, comme si rien ne s'était jamais passé entre nous. « Tu vas juste prétendre que nous sommes deux inconnus ? » Il me regarda avant de se retourner et de commencer à avancer. « On va commencer avec la chambre 304. » annonça-t-il d'une voix professionnelle. Maintenant que l'on était engagés dans les couloirs de l'hôpital, je devais jouer à son jeu, et ne rien laisser paraître aux yeux des autres. C'était le plus dur.